Première matinée du séminaire de Noël.
Introduction à ce qui n’a besoin d’aucune introduction.
Il était une fois l’histoire de yoginis et de yogis, de consciençonautes, de vagabonds du cœur qui se réunissaient secrètement dans les couloirs de l’espace et du temps.
Ces rendez-vous étaient l’occasion de se mélanger (melapa), et de contempler la mêlée cosmique de tous les noms et toutes les formes, la formidable, mais aussi effrayante danse de la Conscience.
Ces mélanges, ces métissages et autres libations étaient l’occasion de célébrer la Conscience. Non pas uniquement dans son aspect de transcendance (transcendant l’espace, le temps et la condition humaine), mais surtout dans son immanence. À savoir la célébration de la Conscience dans toutes ses formes, toutes les situations et dans toutes ses limitations.
Ces rencontres sont l’occasion d’un rappel, au travers de nos différences, de l’espace du cœur qui permet toutes ces différences. On retrouve des amis ou l’on rencontre de nouveaux amis qui partagent une même folie, d’une part l’accueil inconditionnel de soi et de l’autre dans toute la magnificence de ses limitations, mais surtout l’errance libre et sans-souci dans l’espace du cœur.
Cette célébration de la Conscience est initiée par la reconnaissance de la géographie sacrée du corps. On ne la crée pas on la redécouvre. Elle aide à pressentir non seulement le corps, mais aussi la totalité de la réalité comme étant le champ de la conscience.
Cette géographie sacrée que j’appelle mythologie anatomique intuitive passe par l’exploration:
Des régions (adhara) ou les seize supports de contemplation
Des roues d’énergie (chakras).
Des firmaments (vyoman) (pelvien, abdominal, thoracique crânien et l’espace au-delà du crâne) ou les cinq vides
Des nœuds (granthi) au nombre de douze nous en explorerons les 3 principaux.
De la lune du soleil, du feu (chandra, surya, agni) qui sont la respiration dans ces modalités d’expiration, d’inspiration et lorsqu’elles cessent dans le souffle dit central.
Les visées (lakshya) extérieure intérieures et médiane.
Les trois énergies (icchashakti, jnanashakti, kriyashakti) qui sont la trame de la manifestation en tant que désir qui se connait dans l’activité.
Cela parait d’un prime abord compliqué, mais c’est en fait très simple. Tout cela viendra à nous d’une manière spontanée et intuitive, car ce réseau ramifications intelligentes et la nature même de la conscience et du corps.
On pourrait ajouter si cela se fait c'est très bien, mais si ça ne se fait pas c’est magnifique aussi…
Christian Pisano
www.anuttara.com
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